
Un député britannique dénonce les Témoins de Jéhovah au Parlement : « Une secte au fonctionnement atroce »
Londres, 17 juin 2025 – Lors d'une intervention saisissante à la Chambre des communes, le jeune député britannique Sam Carling a publiquement condamné l'organisation des Témoins de Jéhovah, qualifiant leur structure de "secte" et pointant du doigt leur gestion controversée des affaires d'abus sexuels.
🔹 Une voix personnelle contre une organisation controversée
Sam Carling, âgé de 22 ans et plus jeune membre du Parlement ("Baby of the House"), a livré un témoignage personnel et poignant. Ancien membre des Témoins de Jéhovah, il a dénoncé le caractère autoritaire de l'organisation et son incapacité systémique à protéger les victimes d'abus.
« La Watchtower a mis en place un système qui protège la réputation de l'organisation au détriment des victimes. Leur politique du "deux témoins" empêche toute justice interne. »
Cette règle interne, fondée sur une lecture littérale de Deutéronome 19:15, exige que deux témoins confirment un fait pour qu'une accusation soit recevable, même dans les cas d'abus sexuels — une exigence critiquée par de nombreuses instances juridiques.
🔹 Une gestion interne opaque et punitive
Carling a décrit un univers où l'organisation contrôle les consciences et restreint les libertés individuelles. Parmi les pratiques problématiques qu'il a dénoncées :
- L'excommunication ("exclusion") et l'ostracisme social appliqués même à des proches.
- L'absence de transparence dans les comités judiciaires internes.
- Le refus de coopérer avec la police dans les cas d'abus.
Ces critiques rejoignent les constats de Raymond Franz, ancien membre du Collège Central, dans son livre Crise de conscience, où il décrivait déjà un système autoritaire, fondé sur la peur et la soumission.
🔹 Une intervention sans précédent au Parlement
Jamais encore les Témoins de Jéhovah n'avaient été qualifiés de "secte" dans l'enceinte du Parlement britannique. L'intervention de Sam Carling marque un tournant symbolique et politique. Bien qu'aucune loi ne soit encore proposée, cette allocution pourrait ouvrir la voie à :
- Une enquête parlementaire sur le fonctionnement de l'organisation.
- Une remise en question de son statut fiscal et associatif.
- Des mesures de protection accrues pour les anciens membres.
🔹 Des précédents internationaux
Les critiques de Carling ne sont pas isolées. Des investigations similaires ont été menées dans d'autres pays :
- Australie : La Royal Commission into Institutional Responses to Child Sexual Abuse a épinglé la Watchtower pour son traitement des cas d'abus.
- Pays-Bas : Un rapport officiel a accusé les Témoins de Jéhovah d'avoir créé un climat de silence empêchant les victimes de parler.
Ces affaires mettent en lumière une culture du secret, renforcée par une lecture fondamentaliste des textes bibliques et un rejet de toute autorité externe.
🔹 Un appel à la responsabilité publique
Le discours de Sam Carling relance le débat sur la compatibilité entre liberté religieuse et protection des droits fondamentaux. Il pose la question suivante : jusqu'où une organisation religieuse peut-elle s'auto-réguler sans devoir rendre compte à la société civile ?
L'organisation des Témoins de Jéhovah n'a pas répondu aux accusations au moment de la rédaction de cet article.
🔹 Conclusion
Ce discours dénonce non seulement des faits, mais interroge les fondements d'un système religieux fermé, fondé sur l'obéissance absolue. En apportant un témoignage de l'intérieur, Sam Carling ouvre une brèche dans le silence et appelle les institutions à agir.
Un moment fort de vérité dans l'histoire des débats sur les mouvements sectaires au Royaume-Uni.

Quelle est la vraie religion ?
Une réponse critique à l’article jw.org affirmant détenir la seule vraie foi.

Crise de conscience – Raymond Franz
Le témoignage d’un ancien membre du Collège central sur les coulisses de la Watchtower.